On forme un couple heureux, s'aimant véritablement, pas encore mariés, on attend le premier enfant. On a parlé, évoqué toutes ces choses nécessaires au bonheur à deux, puis on les a vécues. Et un jour, nous voilà abordant le projet "ENFANT".

Des étoiles pleins les yeux, et c'est magique, notre façon de voir les choses, l'éducation est semblable. La surêté de l'emploi, on ne l'a pas vraiment, personne ne l'a vraiment de toute manière. On a assez d'argent, la santé et la jeunesse. Des amis et des familles qui nous soutiendront. Et uen envie irrésistible que BB soit là, en nous maintenant.

Alors, on arrête la pilule, et on s'active dans la maison ... Les mois passent, futur BB appelons le futur embryon ne veut toujours pas venir, il devient le centre des conversations sous la couette, le centre des conversations à table, avec les amis ... Et puis les tests de grossesse se suivent et les résultats se ressemblent tous : négatif. Jusqu'à ce fameux jour, où l'on voit apparaître le signe +. D'abord, l'ébahissement, le bonheur, et ensuite le soulagement de pouvoir se dire que ça y est, tous ses efforts ont payés.

Les livres de "SOS Future Maman", "Le guide de la grossesse", "Le Guide des Prénoms", et j'en passe n'ont pas servi à rien, JE ne sers pas à rien, je suis capable d'être une mère, mais je dois rester avant tout une femme. Quelque part, au fond de soi, la peur, de se voir transformé psychologiquement et physiquement, la peur de ne plus plaire à son homme, de ne plus se plaire à soi-même, de se perdre dans le rôle de mère et d'oublier celui de la femme. Le laché d'hormones dans le sang effraie un peu le partenaire, qui se dit prêt à supporter vos moindres petits caprices.

Les larmes de joie coulent, les semaines passent, premier rendez-vous chez la gynécologue, première prise de sang puis première échographie. Premières sautes d'humeur aussi et premières nausées accompagnées des premières insomnies.

C'est le premier ou la première. C'est le bonheur et en même temps la panique. La panique de ne pas avoir assez de temps avant son arrivée, la panique de la réaction de l'employeur, des amis, de la famille. Dans peu de temps, il va falloir l'annoncer. Et déjà, avec la fierté que l'on ressent on a envie de le crier à la terre entière : "Je suis enceinte et je l'aime déjà". Car même si il ne mesure que 2.5 centimètres et ressemblent à un haricot, on l'aime ce futur nous, ce futur petit-être moitié de nous, moitié de celui qu'on aime.

Alors me direz-vous, la grossesse ce n'est que du bonheur ? Oui et non, chaque grossesse est différente. La mienne est différente de celle que vous avez ou que vous aurez.

En créant ce blog, je cherche le soutien psychologique que je n'ai malheureusement pas en grosse quantité, je cherche des témoignages et je cherche aussi à pouvoir soutenir toutes celles qui sont dans le même cas de figure.

Le commencement ne fait que commencer !

Le commencement ...

Partager cet article